La sérigraphie est un procédé d’impression direct qui s’inspire des pochoirs où l’élément que l’on ne veut pas voir imprimé est caché. Elle utilise une forme imprimante en toile de nylon très fine qui laisse passer l’encre. Cette toile de nylon est tenue dans un cadre. Toutes les parties de la représentation qui doivent rester en blanc sont bouchées puis on force l’encre préalablement appliquée à l’intérieur du cadre à passer à travers les mailles de la toile qui sont débouchées, ce qui reporte le dessin sur le support à imprimer.
Pour réaliser la forme imprimante il faut cacher les parties du « pochoir » que l’on ne veut pas voir s’imprimer. Ceci peut être fait soit manuellement si la création à reproduire est assez simple soit par méthode photochimique. Cette dernière méthode assure une netteté plus grande pour la reproduction.
L’avantage principal de ce procédé d’impression est de pouvoir imprimer en petites quantités (à partir de quelques unités), puisque ses coûts de mise en œuvre sont très faibles. La sérigraphie permet également d’imprimer sur des supports très variés comme par exemple le papier ou bien le plastique.
Cependant, la sérigraphie est un procédé d’impression relativement lent mais il rend possible l’application d’une épaisseur d’encre plus importante que tous les autres procédés.
Les limites de la sérigraphie résident dans la finesse de l’impression qui n’est pas aussi grande que sur une machine offset (pour la restitution d’une photo en couleur par exemple), en raison d’une finesse de trame utilisée différente pour ces deux modes d’impression (sérigraphie, trame maximum 130, offset maximum 200).